VENDREDI 22 MARS 2024
Le système hydraulique des jardins s’appuie sur le potentiel topographique du domaine : le ru de Changis et son thalweg, l’étang aux Carpes et la digue de la chaussée de l’étang, lesquels conditionnèrent l’implantation initiale du château et l’évolution paysagère du domaine sur huit siècles. Son développement s’appuya sur le captage des eaux de vingt sources, dont la fontaine Belle-Eau qui donne son nom au domaine.
Avec l’intervention de la dynastie italienne des fontainiers Francini au début du XVIIe siècle, le site s’affirma comme lieu d’innovation hydraulique, tant en matière de gestion des eaux phréatiques qu’en régulation des débits nécessaires à leur acheminement pour leur mise en spectacle, par le développement d’un vocabulaire large et complet : aqueducs, fontaines, bassins, miroir et grand canal, le premier aménagé dans un domaine royal en France.
A l’est, le Grand Jardin, composé à l’origine d’une série de parterres de fleurs carrés séparés par un canal avant de gagner sa physionomie actuelle de plus grand parterre d’Europe, ouvert sur la perspective du canal et le parc aux ambitions forestières et cynégétiques aménagés par Claude, André et Jacques Mollet, jardiniers du Roi au début du XVIIe siècle, fut redessiné par Le Nôtre qui connecta les jardins à l’environnement par un jeu de perspectives paysagères classiques à la française qui structure encore aujourd’hui, l’intégration du complexe à son écrin national.
Marie-Laure Mazureck, directrice des travaux de maintenance au château, nous guidera le long d’un parcours méconnu qu’elle commentera : sources, aqueducs souterrains, château d’eau, maison du fontainier en ville et au château : bassins, fontaines et jets d’eau.
Bons marcheurs! Soyez bien chaussés.
Rendez-vous à 13 h 45 devant le 22, rue du Château. Prix : 15€/15 personnes maximum.
Renseignements et inscriptions au Pavillon des Vitriers. L’inscription ne sera définitive qu’à réception du règlementEn cas d’urgence, contacter Véronique (06 87 81 47 00).